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A l’Angelus ce dimanche 8 septembre : "Je vous demande de continuer à prier pour la paix ..."

"Je vous demande continuer à prier pour la paix ..."
Texte de l’Angelus du dimanche 8 septembre rapporté par radio Vatican


Angélus : l’engagement en faveur de la paix continue !

  • Le pape François n’a pas manqué de revenir sur la veillée pour la paix en Syrie, au Proche-Orient, et dans le monde entier lors de son message qui a suivi la prière de l’angélus, place Saint-Pierre. « L’engagement continue : allons de l’avant avec la prière et avec les œuvres de paix ! Je vous invite à continuer à prier pour que cesse la violence et la dévastation en Syrie et pour que l’on travaille via un engagement renouvelé, à une juste solution au conflit fratricide. »
  • Le Pape a ainsi remercié toutes celles et ceux qui, « de différentes manières, ont adhéré à la veillée de prière et de jeûne ». Il a donc dit merci aux nombreuses « personnes qui ont offert leurs souffrances », aux autorités civiles et aux représentants des différentes religions, ainsi qu’aux « hommes et aux femmes de bonne volonté ».
  • Le Pape, dans sa prière, n’a pas oublié les autres pays du Proche-Orient : « le Liban, pour qu’il trouve la stabilité désirée et qu’il continue à être un modèle de coexistence ; pour l’Irak, pour que la violence sectaire laisse le pas à la réconciliation ; et pour le processus de paix entre Israéliens et Palestiniens, pour qu’il progresse avec décision et courage. Et prions pour l’Egypte, afin que tous les Egyptiens, musulmans et chrétiens s’engagent à construire ensemble la société pour le bien de l’entière population. La recherche de la paix est longue et demande patience et persévérance. »
  • Suivre Jésus c’est partager son amour miséricordieux
  • Le thème de la paix fut aussi au cœur des paroles du Pape lors de son commentaire de l’évangile de ce dimanche où « Jésus insiste sur les conditions pour être ses disciples : ne rien faire passer avant son amour pour lui, et porter sa propre croix et le suivre ». Le pape François a rappelé que « suivre Jésus ne signifie pas participer à un cortège triomphal » mais « signifie partager son amour miséricordieux, entrer dans sa grande œuvre de miséricorde pour chaque homme et pour tous les hommes ».
  • Jésus nous invite tous à participer à cette œuvre de « pardon universel » a expliqué le Pape. « Le disciple de Jésus renonce à tous les biens parce qu’il a trouvé en Lui le Bien le plus grand, dans lequel chaque autre bien reçoit sa pleine valeur et signification : les liens familiaux, les autres relations, le travail, les biens culturels et économiques. Le chrétien se détache de tout et retrouve tout dans la logique de l’Evangile, la logique de l’amour et du service. »
  • Non au commerce illégal des armes
  • Le Pape est alors revenu sur deux paraboles utilisées par Jésus pour « expliquer cette exigence : celle de la tour à construire et celle du roi qui va à la guerre. » Cette dernière parabole a évidemment, dans les circonstances d’aujourd’hui, une résonance toute particulière. La guerre dont parle le Christ est celle contre le mal, cette « décision forte et courageuse de renoncer au mal et à ses séductions et de choisir le bien, prêt à payer de notre personne. A quoi sert de faire la guerre, tant de guerres, si tu n’es pas capable de mener cette guerre profonde contre le mal ? » s’est interrogé François. Cette guerre implique de dire non « à la haine fratricide, aux mensonges, à la violence sous toutes ses formes, à la prolifération des armes et à leur commerce illégal ». Et de s’interroger, devant toute la foule des fidèles réunis place Saint-Pierre : « il reste toujours le doute que cette guerre soit vraiment menée pour résoudre des problèmes ; n’est-elle pas une guerre commerciale pour vendre ces armes via le commerce illégal ? ». « C’est cela l’ennemi à combattre, unis et avec cohérence, en ne suivant pas les autres intérêts sinon ceux de la paix et du bien commun » conclut-il.
  • Alors que l’Eglise célèbre en ce dimanche la Nativité de la Vierge Marie, le Pape en a profité pour adresser un chaleureux salut aux Eglises orientales, pour qui cette fête est particulièrement importante. Il a invité tous les fidèles à s’unir à lui pour saluer « tous les frères et sœurs, les évêques, les moines, les religieuses des Eglises orientales, orthodoxes et catholiques » avant d’invoquer la Reine de la Paix.

Prière d’intercession pour la paix en Syrie

  • Dieu de compassion,
  • Écoute les cris du peuple syrien,
  • Réconforte ceux qui souffrent à cause de la violence,
  • Console ceux qui pleurent leurs morts,
  • Fortifie les pays voisins de la Syrie dans leur secours et hospitalité pour les réfugiés,
  • Convertis les cœurs de ceux qui ont pris les armes,
  • Et protège ceux qui se dévouent à la paix.
  • Dieu d’espoir,
  • Inspire les dirigeants de choisir la paix au lieu de la violence
  • et de chercher la réconciliation avec leurs ennemis,
  • Inspire de la compassion à l’Église Universelle pour le peuple Syrien,
  • Et donne-nous l’espérance d’un avenir de paix fondé sur la justice.
  • Nous te le demandons par Jésus Christ Prince de la Paix et Lumière du monde,
  • Amen

Lettre du Saint-Père à Son Excellence M. Vladimir Poutine, Président de la Fédération russe

  • Cette année, vous avez l’honneur et la responsabilité de présider les Groupe des vingt plus grandes économies du monde. Je suis conscient que la Fédération russe a participé à ce groupe dès le moment de son lancement, et qu’elle a toujours eu un rôle positif à jouer pour la promotion d’une bonne gouvernance des finances mondiales, qui ont été profondément affectées par la crise de 2008.
  • Dans le contexte actuel, de grande interdépendance, un cadre financier mondial qui ait des règles propres, justes et claires, est nécessaire pour arriver à un monde plus équitable et plus fraternel où il soit possible de vaincre la faim, d’assurer à tous un emploi décent et un logement, ainsi que les soins de santé essentiels.
  • Votre Présidence du G20 cette année s’est engagée à consolider la réforme des organisations financières internationales et d’obtenir un consensus sur des critères financiers adaptés aux circonstances d’aujourd’hui.
  • Cependant, l’économie mondiale ne se développera que si elle permet un style de vie digne à tous les êtres humains, du plus âgé à l’enfant à naître, pas seulement à des citoyens des Etats membres du G20, mais à chaque habitant de la terre, même ceux qui sont dans des situations sociales extrêmes ou dans les coins les plus reculés.
  • De ce point de vue, il est clair que, pour les peuples du monde, les conflits armés sont toujours une négation délibérée de l’harmonie internationale, et qu’ils créent des divisions profondes et des plaies ouvertes, qui demandent de nombreuses années avant de guérir.
  • Les guerres sont un refus concret de poursuivre les grands objectifs économiques et sociaux que la communauté internationale s’est donné, comme on le voit par exemple dans les Objectifs de développement du Millénaire.
  • Malheureusement, les nombreux conflits armés qui continuent aujourd’hui d’affliger le monde se présente à nous chaque jour avec des images dramatiques de misère, de faim, de maladie, et de mort. Sans la paix, il ne peut y avoir aucune forme de développement économique. La violence n’engendre jamais la paix, condition nécessaire au développement.
  • La rencontre des chefs d’Etat et de gouvernement des Vingt économies les plus puissantes -avec les deux tiers de la population mondiale, et 90 % du produit mondial brut - n’a pas pour but principal la sécurité mondiale. Néanmoins, la rencontre n’oubliera certainement pas la situation au Moyen Orient et en particulier en Syrie. Il est regrettable que, dès le début du conflit en Syrie, des intérêts partisans aient prévalu et qu’ils aient de fait empêché la recherche d’une solution qui aurait évité le massacre insensé qui a lieu maintenant.
  • Les leaders du G20 ne peuvent pas rester indifférents à la situation dramatique du cher peuple syrien, qui a duré beaucoup trop longtemps et risque même d’apporter des souffrances plus grandes à une région amèrement éprouvée par des conflits et qui a besoin de la paix.
  • Aux leaders présents, à chacun d’entre eux, je lance un appel sincère pour qu’ils contribuent à trouver des moyens de surmonter les positions en conflit, et à laisser de côté la poursuite futile d’une solution militaire. Qu’il y ait plutôt un engagement à chercher, avec courage et détermination, une solution pacifique à travers le dialogue et la négociation des parties, avec le soutien unanime de la communauté internationale.
  • Plus encore, tous les gouvernements ont le devoir moral de faire tout leur possible pour assurer une aide humanitaire à ceux qui souffrent du conflit, à la fois à l’intérieur et au-delà des frontières du pays.
  • Monsieur le Président, dans l’espérance que ces pensées soient une contribution spirituelle valable pour votre réunion, je prie pour le succès des travaux du G20 à cette occasion.
  • J’invoque des bénédictions abondantes sur le Sommet de Saint-Pétersbourg, sur les participants et sur les citoyens des Etats membres, et sur le travail et les efforts de la Présidence russe 2013 du G20.
  • En vous demandant vos prières, je saisis cette occasion pour vous assurer, Monsieur le Président, de ma très haute considération.

Du Vatican, le 4 septembre 2013

François

Texte intégral du Pape en français lors de l’Angelus du dimanche 1° septembre :

Chers frères et sœurs, bonjour !

  • Chers frères et sœurs, je voudrais me faire aujourd’hui l’interprète du cri qui monte de toutes les parties de la terre, de tous les peuples, du cœur de chacun, de l’unique grande famille qu’est l’humanité, avec une angoisse croissante : c’est le cri de la paix ! Et le cri qui dit avec force : nous voulons un monde de paix, nous voulons être des hommes et des femmes de paix, nous voulons que dans notre société déchirée par les divisions et les conflits, explose la paix ; plus jamais la guerre ! Plus jamais la guerre ! La paix est un don éminemment précieux, qui doit être promu et préservé.
  • Je vis avec une particulière souffrance et préoccupation les nombreuses situations de conflit qu’il y a sur notre terre, mais, ces jours-ci, mon cœur est profondément blessé par ce qui se passe en Syrie et angoissé par les développements dramatiques qui s’annoncent.
  • J’adresse un appel fort pour la paix, un appel qui naît du plus profond de moi-même ! Que de souffrance, que de destruction, que de douleur a provoqué et provoque l’usage des armes dans ce Pays affligé, particulièrement parmi les populations civiles et sans défense ! Pensons : Que d’enfants ne pourront pas voir la lumière de l’avenir ! Avec une fermeté particulière je condamne l’usage des armes chimiques ! Je vous dis que j’ai encore fixées dans mon esprit et dans mon cœur les terribles images de ces derniers jours ! Sur nos actions il y a un jugement de Dieu et aussi un jugement de l’histoire, auxquels on ne peut pas échapper ! Ce n’est jamais l’usage de la violence qui conduit à la paix. La guerre appelle la guerre, la violence appelle la violence !
  • De toutes mes forces, je demande aux parties en conflit d’écouter la voix de leur conscience, de ne pas s’enfermer dans leurs propres intérêts, mais de regarder l’autre comme un frère et d’entreprendre courageusement et résolument le chemin de la rencontre et de la négociation, en dépassant les oppositions aveugles. Avec la même fermeté, j’exhorte aussi la Communauté internationale à fournir tout effort pour promouvoir, sans délai ultérieur, des initiatives claires fondées sur le dialogue et la négociation pour la paix dans cette Nation, pour le bien de tout le peuple syrien.
  • Qu’aucun effort ne soit épargné pour garantir une assistance humanitaire à ceux qui sont touchés par ce terrible conflit, particulièrement aux réfugiés dans ce Pays et aux nombreux réfugiés dans les pays voisins. Que soit garantie aux agents humanitaires engagés à alléger les souffrances de la population, la possibilité de prêter l’aide nécessaire.
  • Que pouvons-nous faire pour la paix dans le monde ? Comme le disait le Pape Jean XXIII : À tous incombe la tâche de rétablir les rapports de la vie en société sur les bases de la justice et de l’amour (cf. Pacem in terris [11 avril 1963] : AAS (1963], pp. 301-302].
  • Qu’une chaîne d’engagement pour la paix unisse tous les hommes et toutes les femmes de bonne volonté ! C’est une forte et pressante invitation que j’adresse à toute l’Église catholique, mais que j’étends à tous les chrétiens d’autres Confessions, aux hommes et aux femmes de chaque Religion, ainsi qu’à ces frères et sœurs qui ne croient pas : la paix est un bien qui dépasse toute barrière, parce qu’elle est un bien de toute l’humanité.
  • Je le répète à haute voix : ce n’est pas la culture de l’affrontement, la culture du conflit qui construit la vie collective dans un peuple et entre les peuples, mais celle-ci : la culture de la rencontre, la culture du dialogue : c’est l’unique voie pour la paix.
  • Que le cri de la paix s’élève pour arriver au cœur de tous et que tous déposent les armes et se laissent guider par le souffle de la paix.
  • Voilà pourquoi, frères et sœurs, j’ai décidé d’organiser pour toute l’Église, le 7 septembre prochain, veille de la célébration de la Nativité de Marie, Reine de la Paix, une journée de jeûne et de prière pour la paix en Syrie, au Moyen-Orient, et dans le monde entier, et j’invite aussi à s’unir à cette initiative, par la manière qu’ils retiendront la plus opportune, les frères chrétiens non catholiques, les adeptes des autres religions, ainsi que les hommes de bonne volonté.
  • Le 7 septembre, sur la Place Saint-Pierre – ici – de 19h00 à 24h00, nous nous réunirons en prière et dans un esprit de pénitence pour invoquer de Dieu ce grand don pour la bien-aimée Nation syrienne et pour toutes les situations de conflit et de violence dans le monde. L’humanité a besoin de voir des gestes de paix et d’entendre des paroles d’espérance et de paix ! Je demande à toutes les Églises particulières qui, outre le fait de vivre cette journée de jeûne, d’organiser des actions liturgiques à cette intention.
  • À Marie, nous demandons de nous aider à répondre à la violence, au conflit et à la guerre, par la force du dialogue, de la réconciliation et de l’amour. Elle est mère : qu’elle nous aide à retrouver la paix ; nous sommes tous ses enfants ! Aide-nous, Marie, à dépasser ce moment difficile et à nous engager à construire chaque jour et dans tous les domaines une culture authentique de la rencontre et de la paix. Marie, Reine de la paix, prie pour nous !

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