En entendant ce qu’elle me disait, je me suis rappelé ces belles lignes de François Mauriac :
« Vous devez penser au Christ comme à quelqu’un de vivant qui est dans le monde.
- Vous devez penser au Christ comme au seul ami dont le regard pénètre votre vie la plus secrète - et jusqu’à cette part la plus inaccessible à toute créature – et peut être ignorée de vous-même.
- Il a sur vous des vues, tel que vous êtes : il connaît le saint, différent des autres saints, dont vous portez le germe.
- Dans les moindres circonstances de votre vie, son amitié fixera votre attitude. Ne comptez résoudre en dehors de Lui aucune question, même futile.
- Il vous donnera la claire question de ce que vous êtes : une âme immortelle, non pas isolée, mais que beaucoup d’autres âmes entourent, sur lesquelles vous avez pouvoir pour le mal et pour le bien.
- Aussi petits que vous soyez, si vous êtes un ami du Christ, plusieurs se réchaufferont à ce feu, prendront part à cette lumière.
- C’est le péché qui est la routine, qui mécanise la vie
- Car la religion du Christ ne se ramène pas à un système de limitations, de préservations, de défenses. Il faut vous dire : elle vous invite à l’amour essentiel et comporte donc aux yeux du monde le plus grand risque : celui du don total…
A la fausse sagesse du monde : « Il faut que jeunesse se passe », le Christ semble répondre : « Il faut que la jeunesse ne passe pas ». Amis du Christ, il dépend de vous que votre jeunesse soit éternelle »
François Mauriac