Paroisse Saint-Pothin
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4 janvier. Désirer !

Si le commandement central de l’Ancien Testament est : "Ecoute !", celui du Nouveau Testament est "Vois !" ...
L’écoute est essentielle pour chasser toute idole et se mettre à la disposition du véritable Dieu ; mais quel est celui qui écoute celui qu’il aime sans désirer le voir ?


  • "Je veux voir Dieu !" s’écrie Sainte Thérèse ! Ce désir Jésus veut l’exaucer en nous disant : "Venez et vous verrez !". Les lectures de ce jour nous font entendre Saint Jean-Baptiste dire : "J’ai vu l’Agneau de Dieu ..." et l’Apocalypse se termine par une grande vision.
  • La semaine préparatoire à l’épiphanie (manifestation de Dieu) nous invite à désirer davantage Dieu, à désirer le voir, l’étreindre même ... Nous sommes invités à être comme les mages pour aller voir Jésus, à nous laisser dérouter par lui en prenant ensuite un autre chemin ...

Sur le désir de Dieu voici quelques très belles lignes du Pape Benoît XVI dans sa catéchèse du 7 novembre 2012 :

-* Il serait d’une grande utilité, à cette fin, de promouvoir une sorte de pédagogie du désir, tant pour le chemin de celui qui ne croit pas encore, que pour celui qui a déjà reçu le don de la foi. Une pédagogie qui comprend au moins deux aspects. En premier lieu, apprendre ou réapprendre le goût des joies authentiques de la vie. Toutes les satisfactions ne produisent pas en nous le même effet : certaines laissent une trace positive, sont capables de pacifier l’esprit, nous rendent plus actifs et généreux. D’autres en revanche, après la lumière initiale, semblent décevoir les attentes qu’elles avaient suscitées et laissent parfois derrière elles l’amertume, l’insatisfaction ou un sentiment de vide. Éduquer dès l’âge tendre à goûter des joies véritables, dans tous les domaines de l’existence — la famille, l’amitié, la solidarité avec celui qui souffre, le renoncement à son propre moi pour servir l’autre, l’amour pour la connaissance, pour l’art, pour les beautés de la nature —, tout cela signifie exercer le goût intérieur et produire des anticorps efficaces contre la banalisation et l’aplatissement aujourd’hui répandus. Les adultes aussi ont besoin de redécouvrir ces joies, de désirer des réalités authentiques, en se purifiant de la médiocrité dans laquelle ils peuvent se trouver englués. Il deviendra alors plus facile d’abandonner ou de repousser tout ce qui, malgré des dehors attirants, se révèle en revanche insipide, source d’accoutumance et non de liberté. Et cela fera émerger ce désir de Dieu dont nous parlons.

-* Un deuxième aspect, qui va de pair avec le précédent, est de ne jamais se contenter de que l’on a atteint. Ce sont justement les joies les plus vraies qui sont capables de libérer en nous cette saine inquiétude qui conduit à être plus exigeants — vouloir un bien plus haut, plus profond — et en même temps à percevoir avec une clarté toujours plus grande que rien de fini ne peut combler notre cœur. Nous apprendrons ainsi à tendre, désarmés, vers ce bien que nous ne pouvons pas construire ou nous procurer par nos propres forces ; à ne pas nous laisser décourager par la difficulté ou les obstacles qui viennent de notre péché.

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