- Si nous confessons nos péchés, ce n’est pas d’abord pour nous corriger ...
- Si nous confessions nos péchés ce n’est pas d’abord pour apprendre à faire mieux ...
Si nous confessons nos péchés c’est d’abord pour mesurer notre pauvreté, notre misère, et, en regard, mesurer l’infinie tendresse de Dieu ; pour que cette tendresse captive notre regard, attire notre coeur, nous polarise et nous détourne de la considération de nos échecs et de nos progrès ...
Car, au fond, nos progrès et nos échecs, ça n’a pas tellement d’importance par rapport à l’infinie sainteté de Dieu, que nous ayons fait un peu mieux ou un peu moins bien, c’est comme une goutte d’eau dans la mer ...
- Si nous cessons d’attendre de Dieu qu’il nous donne un petit coup de main par-ci par-là,
- Si nous cessons de tenir en main toute la stratégie de notre vie morale,
- Si nous cessons d’être les maîtres de notre vie pour contempler d’abord la tendresse de Dieu,
- Alors peut-être Dieu pourra-t-il commencer à changer quelque chose dans notre coeur ...